Le kouign patatez est une galette de pommes de terre, épaisse et assez ferme, très nourrissante. A première vue, on pense à un gâteau bien beurré et même pourquoi pas au traditionnel gâteau breton. C’est seulement lorsqu’on y introduit la lame du couteau qu’on se rend compte qu’il s’agit bien d’une galette de pommes de terre. Plat réconfortant, facile à réaliser et très gourmand, parfait pour un repas d’hiver. Je vous le recommande !
La recette du Kouign Patatez
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 35 minutes
Quantité : pour 4 personnes
Ingrédients :
800 g de pommes de terre à chair farineuse
150 g de beurre demi-sel
150 g de farine
1 jaune d’œuf
Sel, poivre
Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).
Épluchez et coupez grossièrement les pommes de terre. Faites-les cuire environ 25 minutes dans une grande casserole en démarrant la cuisson dans une eau froide salée. Égouttez et réduisez les pommes de terre en purée. Ajoutez le beurre fondu et la farine. Mélangez jusqu’à obtenir une purée très sèche. Salez et poivrez.
Beurrez un moule à manqué et remplissez-le avec le mélange obtenu. Égalisez la surface avec le dos d’une cuillère. Dessinez des croisillons avec le dos d’une fourchette. Enfournez pour 20 minutes.
Sortez le gâteau du four et badigeonnez-le avec un mélange de jaune d’œuf et d’un peu d’eau.
Enfournez à nouveau pour 15 minutes.
Dégustez le kouign patatez chaud accompagné d’une salade verte.
Que signifie Kouign Patatez ?
Son nom se rapproche grandement du fameux Kouign-Aman, ce gâteau breton par excellence composé de pâte à pain, de beurre et de sucre; juste cela mais en quantités très généreuses !
Si nous décortiquons le mot, « Patatez » signifie « patates » et « kouign », « gâteau », il s’agit donc bien d’un gâteau de pommes de terre tout simplement.
Autrefois, on le mangeait recouvert de beurre salé et accompagnée le plus souvent d’un café au lait.
C’est une recette que j’ai découvert il y a quelques années. En tant que bonne bretonne épicurienne, je n’avais jamais eu l’occasion d’en manger dans ma famille. C’est au détour d’un livre de cuisine bretonne des années 70 que j’ai découvert cette recette qui m’a vite mise l’eau à la bouche !